Dans l’arrêté, il est effectivement indiqué que « Les premiers concours d’agrégation auront lieu dès la rentrée 2018 et proposeront les options suivantes : le breton, le corse et l’occitan. La seconde session se tiendra en 2019 pour les options des langues basque et catalane et les sessions suivantes concerneront aussi le créole et le tahitien ».
Pour Bruno Saura, « C’est une reconnaissance symbolique forte, et puis, il est normal que des gens puissent évoluer dans leur carrière et que des capésiens, puissent passer ce deuxième concours qu’est l’agrégation ».
Mais pour l’universitaire, la vraie question est de se mobiliser pour que le tahitien soit ouvert en option assez vite, car selon l’arrêté, ce n’est pas avant 2020. « C’est au territoire à se mobiliser avec le comité du Capes de tahitien pour faire une demande forte de façon à ce que le tahitien soit inscrit comme option assez rapidement ».
Peuvent candidater pour l’agrégation, des personnes qui sont déjà capésiens ou qui possèdent un master. « On a un vivier potentiel de dizaines de personnes qui peuvent se présenter à cette agrégation ». assure Bruno Saura.