Un maha’u orchestré par plus de cent danseurs a fait trembler une dernière fois le tohua de Temehea. Il était suivi par un rikuhi, plus doux, chanté par les femmes de chaque délégation.
« Rikuhi est un chant et une danse qui se fait toujours à la fermeture d’un koika (…) C’est pour montrer à tout le monde qu’on est heureux d’avoir fait notre prestation et d’avoir partagé notre savoir, nos danses et notre culture », explique Laiza Taea, une cheffe de troupe/
Après les discours et les remerciements, le Tokotoko pioo a été remis à la délégation de Ua Huka qui réfléchit déjà aux préparatifs de la 15ᵉ édition du Matavaa.
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« Nous allons consulter les personnes-ressources de notre île, les anciens. Nous allons aussi nous appuyer sur les thèmes qui ont déjà été proposés. Surtout, nous allons faire le point sur le Matavaa que nous venons de vivre. Car il y a eu beaucoup de choses intéressantes du point de vue ‘retour aux sources’ », se félicite Ranka Aunoa, le président du comité organisateur de Ua Huka.
Pour clore cette 14ᵉ édition, les participants ont pris un repas commun. Un moment de partage et de vivre ensemble, valeurs bien ancrées dans l’archipel marquisien.