Maui Tauirai place la feuille en cercle sur un caillou : « surtout, vous tournez bien les yeux du coco vers le bas, et puis après… » Maui tape un grand coup. La noix de coco s’ouvre en deux.
La démonstration surprend toujours, surtout les touristes. Pour « papa Maui », cette démonstration est aussi l’occasion de rappeler l’importance des mots et du vocabulaire employé. La population se trompe souvent entre le verbe « râper » et la « râpe à coco » : « La râpe se dit « tuai » ou « tau’au« . Et lorsque les parents disent aux enfants d’aller râper du coco, » ‘ana te ha’ari » est l’action de râper le coco et le coco se râpe donc sur un tuai ou un tau’au. »
De peur que toutes ces histoires ne sombrent dans l’oubli, « papa Maui » s’est mis à écrire toutes les histoires et légendes de son île portées à sa connaissance. Son vœu le plus cher est d’en publier un livre qui s’intitulerait « Maurua (autre nom de Maupiti, NDLR) et ses histoires cachées« .
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