Dans le cadre d’un projet sur la découverte des métiers, les élèves de La Mission avaient évoqué la profession de chanteur. Sachant que Francis Cabrel allait se produire prochainement en Polynésie, ils se sont intéressés, avec leurs enseignants, à sa carrière et ont appris plusieurs de ses chansons.
Des paroles qu’ils ont aussi traduites en tahitien, notamment le titre « Je l’aime à mourir ». Ce vendredi, ils ont donc pu présenter le résultat de leur travail à l’auteur, dans les jardins de la Présidence, à l’invitation de Moetai Brotherson.
« J’ai adoré », a indiqué Francis Cabrel, « c’était très mélodieux. J’ai bien fait d’écrire cette chanson. Ça m’a beaucoup surpris. C’est splendide. Ça sonne très bien, même mieux qu’en français, mais je ne sais pas si je pourrais la prendre pour les concerts de ce week-end ».
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Moetai Brotherson qui « connaît toutes les chansons » de l’artiste, s’est lui aussi félicité du résultat : « Quelle plus belle façon d’apprendre nos langues que de leur faire chanter des chants aussi beaux que ceux de Francis Cabrel ? Ça sonne super bien. Il faudrait qu’on généralise l’exercice ». Le président s’est d’ailleurs lui aussi essayé à un duo avec l’artiste en interprétant la chanson « Petite Marie ».
Les enfants étaient, bien entendu, ravis de ce moment de partage avec le chanteur. « Au début, ça nous a choqués. On était vraiment stressé. Mais, là, on est rassuré », confie l’un d’eux. « J’ai eu la chair de poule, car je suis fan », sourit un autre.
Tous ont pu s’entretenir avec l’auteur avant de quitter les lieux, des dédicaces plein les poches.