Trois lieux, trois thèmes et trois artistes : le festival Ono’u se poursuit avec l’installation et la customisation de « cœurs géants ». Deux d’entre eux ont pris place dans les jardins de Paofai. L’un rend hommage à la nature, il est magnifié par le pinceau de Sarah Viault. L’autre est customisé par l’artiste pluridisciplinaire Richard Barri. Des sculptures à la forme soigneusement réfléchie : « c’est un symbole qui fédère, qui parle directement à l’âme des gens je l’espère, sur des thématiques qui sont importantes de promouvoir au fenua : sur la préservation de notre biodiversité, de notre océan, de notre nature », explique Sarah. « Le coeur feti’i est particulièrement important parce qu’il est dédié aux familles. J’espère que les Polynésiens se retrouveront autour de ce couple qui accueille un nouveau né ».
Et ces sculptures n’ont pas juste un attrait visuel : « il y a aussi des QR codes qui permettent d’accéder dès la semaine prochaine à une application Ono’u de réalité augmentée qui permettra justement de venir avec vos appareils découvrir les univers qu’on a créé », précise Sarah.
A la Maison la Culture, le cœur Moana prend doucement des couleurs. Mélange de symboles polynésiens, c’est un hommage à l’Océan signé Tvaite. « Je me lance sur cette sculpture urbaine sur de la mosaïque, avec notamment des trésors de la mer qui sont arrivés des Tuamotu », explique l’artiste. « Je tiens à préciser que ça a été récolté, que rien n’a été pêché. J’ai bien demandé à ce que ça soit ramassé sur la plage. Je vais réaliser une mosaïque avec ces différents éléments pour faire un clin d’oeil à toutes ces ressources de la mer qu’on a et qui sont utilisées chaque année par nos artisans »
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Le public devra patienter jusqu’à mardi pour voir les œuvres finies.