TNTV : Avant de parler de votre spectacle, on va s’intéresser à votre parcours. Vous avez débuté le stand-up en 2015. Qu’est-ce qui vous pousse à monter sur scène ?
Franjo : « Faire rire les gens, c’est hyper satisfaisant. Je trouve que c’est procurer un peu de bonheur aux gens. C’est un truc qu’on vit à plusieurs. C’est ça qui me pousse à faire ce métier ».
TNTV : Ce que vous aimez également quand vous montez sur scène, peut-être plus que quand vous réalisez des vidéos sur les réseaux sociaux, ce sont les interactions avec le public, je suppose ?
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Franjo : « Oui, il y a pas mal de moments où j’aime bien parler avec les gens. Ce sont des moments qui ne sont évidemment pas prévus, donc il se passe toujours des choses amusantes. C’est vrai que j’ai commencé à en mettre sur les réseaux pour en parler. Et c’est vrai que les gens sont témoins de ce qui se passe. Il se passe souvent des choses assez amusantes quand on parle avec les gens ».
TNTV : L’une des vidéos dont vous parlez a largement été relayée ici en Polynésie. C’est celle où, lors d’un spectacle, vous interpelez Moetai Brotherson, l’actuel président de Polynésie qui était député à l’époque. L’avez-vous invité à venir vous voir ?
Franjo : « Oui, évidemment. J’ai demandé qu’il vienne, mais il ne peut pas. Il part à Tonga. Mais il m’a invité à prendre un petit déjeuner à la Présidence, je crois que c’était avant-hier. C’était plus un buffet à volonté, mais c’est à Tahiti, les doses tahitiennes. C’était hyper marrant, hyper cool. Donc merci encore à Moetai, mais il ne viendra pas. Mais oui, il y a une vidéo où je parle à un député tahitien. Il me dit : ‘Ouais, je suis député à Tahiti’. Je lui demande : ‘il y a des gilets jaunes à Tahiti ?’ Et il me dit « Non, il n’y a pas de rond-point. » C’était assez marrant. Et donc oui, ça a été assez relayé, parce qu’il a quand même de la répartie, Moetai ».
TNTV : Ce n’est pas la première fois que vous vous produisez Polynésie. Qu’est-ce qui vous attire au fenua ?
Franjo : « J’adore. Je suis déjà venu il y a trois ans avec le Jamel Comedy Club. J’avais fait un petit sketch sur Tahiti. J’avais été marqué par l’ambiance, etc. Et là, ce qui me pousse à revenir…Il y a eu les Jeux Olympiques. Et puis j’ai vu Kauli Vaast surfer. Je me dis qu’il faut que je vienne pour lui donner deux, trois conseils. Parce que je trouve qu’il n’est pas très à l’aise sur certains turns ».
TNTV : Dans vos spectacles, vous n’hésitez pas à parler de tous les sujets. Il n’y a pas de tabou. Qu’est-ce que vous avez prévu pour votre public polynésien, à part peut-être quelques allusions à Kauli Vaast ?
Franjo : « En fait, j’ai vécu des choses déjà en quelques jours et j’ai prévu de faire un deuxième passage sur Tahiti. On verra. Si c’est marrant, évidemment, je le mettrai sur les réseaux. Si ce n’est pas drôle, on n’en parlera pas. Mais j’ai déjà vécu des choses. Déjà, je suis allé manger avec le président de la Polynésie française, ce n’est quand même pas rien. Et donc, oui, j’ai prévu d’en parler, évidemment ».
TNTV : Pour la première partie de votre spectacle, votre sœur, Marie Reno, va vous accompagner. C’est bien ça ?
Franjo : « Oui, Marie Reno qui fait de l’humour en chansons et qui fait la première partie du spectacle. Elle fait pas mal de vidéos sur Internet. Elle est assez suivie également. Je sais qu’il y a des gens qui la connaissent ici aussi. C’est un plus ».
TNTV : Sur vos cinq représentations prévues, quatre sont déjà complètes. Il ne reste plus que quelques places sur Raiatea. Ceux qui n’ont pas pu obtenir de ticket peuvent-ils espérer vous revoir ici en Polynésie ?
Franjo : « Déjà, s’ils sont motivés, ils peuvent aller à Raiatea. Mais surtout, on revient l’an prochain parce que ça a été sold-out très rapidement. J’étais un peu surpris. On a mis deux dates, c’était sold-out. On a mis une troisième, sold-out aussi. Donc on s’est dit, on va revenir l’an prochain. On voit encore quelle salle on va prendre. On va mettre une plus grande salle pour mettre plus de monde. Et ça sera la fin de l’exploitation de mon premier spectacle. Donc oui, on prévoit déjà de revenir l’an prochain, à peu près à la même période ».