A cinq mois du Heiva, il faut recruter danseurs et musiciens, avant de démarrer la préparation du spectacle. Une première pour Poerani Germain, la cheffe de troupe qui doit recruter 80 danseurs, le minimum pour un groupe amateur.
Forte de son expérience de chorégraphe au sein de la troupe montée par Makau Foster, Tamariki Poerani, la cheffe est motivée. Pour le soir des sélections, elle est soutenue par ses musiciens et son chorégraphe homme. Ses amies danseuses sont venues prêter main-forte.
Techniques de danses, exécution des gestes, prestance et grâce, les danseurs tentent de convaincre Poerani. Beaucoup ont déjà dansé au Heiva. Les hommes, plus timides, sont moins d’une dizaine à s’être présentés.
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Comme à chaque édition du Heiva i Tahiti, les troupes doivent financer l’achat des costumes et des décors. Des sommes qui peuvent s’élever jusqu’à plusieurs millions de francs. La troupe de dans de Poerani a déjà prévu d’effectuer des levées de fonds.
Une fois le quota de danseurs atteint, les répétitions pourront commencer. Rendez-vous en juillet sur le scène de To’ata pour découvrir le spectacle de Ia Ora te Hura…