Sa passion, exprimer ses sentiments au travers de ces visages. L’artiste se veut témoin engagé dans un monde matérialiste où l’humain perd peu à peu sa place.
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« Dans ce monde ultra matériel où l’on vit, j’aime rappeler, aux personnes qui viennent à mes expositions et à moi-même, que nous ne sommes pas que ce matérialisme. Derrière, il y a aussi des personnalités, des identités, des tourments, du bonheur, et c’est ce que j’ai envie de peindre et de partager. »
Après avoir exposé aux côtés de plusieurs artistes, Komosulo se fait sa place. Cette exposition est sa première en solo : « C’est un artiste qui veut être libre. Il est libre. C’est vraiment le mot qui ressort de son travail. La liberté », explique Vaiana Drollet, galériste.
Komosulo présente 25 œuvres aux formats très différents. Pour les réaliser, il a pu bénéficier de l’atelier Hamani Lab. Un espace de création ouvert aux artistes du fenua où chacun peut laisser libre cours à son imagination : « On a des structures qui permettent à chacun d’exploser sur les formats, sur le nombre des œuvres, de travailler en communion avec des personnes, et c’est juste parfait. », estime l’artiste.
L’exposition de Komosulo se poursuit jusqu’au 10 octobre à la galerie Winckler.