Des élèves en licence d’anglais ont la chance de suivre un cours dispensé par un enseignant-chercheur venu tout droit de Hawaii, Keola Donaghy. Objectif de sa présence au fenua ? Réfléchir aux éléments identitaires communs à l’instar de la musique, pour casser les barrières entre les peuples. « C’est très intéressant et très excitant pour moi de faire ces connexions. J’aimerais pouvoir revenir plus tard et continuer à travailler sur le Reo Tahiti. Et je pense que c’est génial de faire ça parce qu’on peut commencer à faire tomber certaines barrières de la langue.«
En Polynésie comme à Hawaii, la musique est un élément central de la société. Outil de transmission de la langue, c’est aussi selon le chercheur un moyen de s’opposer aux pouvoirs publics, ou encore de fédérer les peuples. « À Tahiti et Hawaii, a priori, on ne peut pas se comprendre tout simplement, car un peuple parle français et l’autre anglais. Donc, en augmentant notre capacité à communiquer à travers les langues indigènes, je pense qu’il y a une meilleure possibilité de coopérer, de s’entreaider, d’entendre les problèmes des autres et de voir comment nous pouvons créer un meilleur endroit pour tout le monde. »
Historique, juridique ou psychanalytique : l’art musical sera appréhendé sous divers angles à ce séminaire. De quoi toucher un public plus large selon Florent Atem, enseignant chercheur à l’université de la Polynésie française. « La réflexion qui touche aux questions identitaires qui s’effectuent dans le cadre de cet événement à partir des notions de musique, pouvoir et identité, ce sont des réflexions que n’importe qui peut mener à titre personnel aussi dans le cadre d’un parcours, quel qu’il soit, notamment un parcours de vie. »
– PUBLICITE –
Une première conférence sur ce thème se tiendra jeudi soir à partir de 17h30, à l’Auditorium du pôle recherche Campus de l’UPF.
Plus d’infos sur cette conférence en cliquant ici