Le festival Koika Tuhi Tiki réveille une coutume ancestrale du Patutiki

Publié le

À Nuku Hiva, l’association Patutiki fait revivre une tradition qui s’est quelque peu effacée avec le temps. Cette association qui valorise l’art du tatouage et plus largement la culture Marquisienne, organise, depuis vendredi, le 1er festival Koika Tuhi Tiki.

Publié le 28/05/2022 à 23:16 - Mise à jour le 30/05/2022 à 9:05

À Nuku Hiva, l’association Patutiki fait revivre une tradition qui s’est quelque peu effacée avec le temps. Cette association qui valorise l’art du tatouage et plus largement la culture Marquisienne, organise, depuis vendredi, le 1er festival Koika Tuhi Tiki.

Que signifiaient les tatouages et les symboles qu’ils représentent ? Quelles traditions encadraient cette pratique ? Ce sont les questions auxquelles tente de répondre l’association Patutiki depuis quelques années. À travers d’incessantes recherches, elle veut ancrer à nouveau le tatouage dans son contexte. C’est l’objet de la première édition du festival Koika Tuhi Tiki, organisé à l’école Patoa de Nuku Hiva.

Autrefois, la phase de cicatrisation après un tatouage, se faisait à l’abri des regards. Quelques semaines après, une fois la cicatrisation terminée, le tatouage était dévoilé au reste de la communauté lors du « Koika tuhi tiki ». Un moment célébré ensemble à travers des danses traditionnelles.

Cette fête éteinte depuis la fin du 19e siècle est remise au goût du jour au travers de ce premier festival « Koika tuhi tiki ». Pour Teiki Huukena, président de l’association Patutiki, c’est aussi l’occasion de transmettre des traditions, des savoirs, des symboles. Pour ce festival, à l’école Patoa, ont été mis en place des ateliers et des démonstrations pour en savoir plus sur cet art, mais aussi sur la sculpture ou la pyrogravure marquisienne.

– PUBLICITE –

Parmi les 15 tatoueurs du festival, 12 sont issus de la formation lancée par l’association Patutiki en septembre dernier. Depuis 9 mois, ils apprennent les techniques traditionnelles et modernes du tatouage, dans le but de devenir des tatoueurs professionnels précise Heretu Tetahiotupa, formateur et co-organisateur de l’événement. Ce festival s’inscrit dans la suite de ce cursus. Une belle opportunité pour ces artistes comme Tuki O’Connor, qui sont fiers de participer à la renaissance d’une tradition ancestrale

Le festival, s’achèvera ce dimanche 29 mai, en fin de journée.

Dernières news

Activer le son Couper le son