Le ‘Oro’a faatau aroha pour lancer le Farereiraa

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La 6e édition du Farereiraa est officiellement lancée. Les délégations étrangères venues de Californie, de Hawaii, du Chili, mais aussi de Taïwan se sont réunies dimanche après midi au marae Arahurahu à Paea. Le groupe Temaeva a accueilli dans la tradition les groupes sur le site sacré, et pour la première fois sans Coco Hotahota. Le Fàrereiraa 2023 lui est dédié.

Publié le 17/07/2023 à 12:49 - Mise à jour le 18/07/2023 à 10:14

La 6e édition du Farereiraa est officiellement lancée. Les délégations étrangères venues de Californie, de Hawaii, du Chili, mais aussi de Taïwan se sont réunies dimanche après midi au marae Arahurahu à Paea. Le groupe Temaeva a accueilli dans la tradition les groupes sur le site sacré, et pour la première fois sans Coco Hotahota. Le Fàrereiraa 2023 lui est dédié.

La cérémonie du Oro’a Faatau aroha , c’est un accueil sur un site sacré, un instant de partage culturel et historique. Pour remercier les 11 délégations étrangères d’avoir fait le voyage, le groupe Temaeva les a accueillies. Elles ont reçu en cadeaux des couronnes de fleurs, une couverture et de quoi se rassasier.

« J’ai été submergé par les émotions en regardant la cérémonie d’ouverture, raconte Roy Lamela, percussionniste du groupe Otea api venu de Californie. Je joue des percussions depuis de nombreuses années, je suis déjà venu 3 fois à Tahiti, et cette fois être ici au marae, ce lieu sacré en compagnie du groupe Temaeva, pour partager des offrandes avec tous les groupes venus d’un peu partout. Je suis très ému. » 

La 6e édition du Farereiraa rend hommage à Coco Hotahota, le fondateur de Temaeva. Ce festival s’organise autour de l’héritage culturel. 12 groupes y participent.

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« Le marae est un symbole fort de la culture polynésienne, rappelle le directeur du conservatoire Fabien Dinard. Au marae Arahurahu, on sent le mana de la culture polynésienne. (…) Les groupes sont venus à nous, à la source du ‘ori Tahiti. On ne peut que partager, être heureux de ce partage. »

Ce rassemblement au marae est une ouverture vers d’autres cultures.

Pour les générations actuelles et futures, la préservation des traditions et la transmission des pratiques culturelles accroit le sentiment d’appartenance à une même famille.

Deija Ramos est danseuse dans le groupe Te varua Ori de Buena Park en Californie. La jeune artiste est émerveillée : « Les chansons, les danses qui existent depuis de nombreuses années, elles sont toujours vivantes aujourd’hui, pareil avec les musiques et les percussions, elles ont été jouées il y a très longtemps et on les joue encore (…) Nous sommes très heureux d’être ici, je ressens personnellement une grande joie, je suis très reconnaissante, nous allons bientôt concourir et c’est super de voir tout ce monde venus d’endroits différents. » 

En plus des soirées de concours, les différentes délégations participeront aussi aux Heiva dans les communes de Tahiti, Moorea et Rangiroa.

Retrouvez le programme du Farereiraa ici

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