« Ce mariage entre le tapa et la soie est né d’une rencontre. Une rencontre avec Sarah Vaki que j’ai vu au Musée du quai Branly, alors qu’elle faisait une démonstration de confection de tapa, lors d’une exposition sur les Marquises. »
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C’est en voyant côte à côte, tapa et soie, qu’ Isabelle Arciero Mahier s’est aperçue « qu’il y avait énormément de similitudes entre les deux. C’est ce qui m’a donné envie de faire un mariage culturel qui déboucherait sur de nouvelles créations liés aux traditions et à un savoir-faire ancestral. »
Pour Sarah Vaki « Faire ce mariage de la soie et du tapa, c’est une innovation pour nous. Cela nous ouvre d’autres horizons ». Trois semaines de travail, dont une entièrement consacrée à battre l’écorce de murier, de banian, d’arbre à pain. C’est le temps qu’il a fallu pour mettre en forme le tapa.
En tout huit personnes ont œuvré sur cette tenue, plus si l’on compte sculpteurs et graveurs qui ont confectionné quelques colifichets pour agrémenter la robe, tels que de l’os gravé et de la nacre.
Le but de cette réalisation. « Etre montrée, valorisée, mais surtout avoir un avenir ». espère l’artiste plasticienne. La création sera présentée vendredi à partir de 9 heures à Aorai Tini Hau.