Si autrefois, le Matarii i Ni’a rythmait l’année et le calendrier polynésien, ce n’est aujourd’hui plus le cas, au grand regret d’Yves Doudoute, membre de l’association Haururu. Il aimerait voir ces festivités inscrites officiellement au calendrier : « Que ce jour devienne le jour du pays, le jour pour tout le monde, un jour férié, où on va célébrer réellement le Matarii ».
Samedi soir, Matarii est apparu vers l’est, et si sur l’archipel de la Société, il marque la période d’abondance, ce n’est pas le cas partout. « Il faudra qu’on fasse des recherches, mais aux Tuamotu par exemple, pour eux, ce n’est pas l’abondance, c’est même l’inverse. Parce qu’il n’y a pas que les étoiles, que le soleil, mais il y a aussi ce que produit la terre » précise Yves.
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Les festivités organisées autour de la levée des pléiades annoncent l’arrivée de la période d’abondance. Elles sont aussi, selon l’association Haururu, une invitation aux ancêtres à venir profiter de ces six mois d’abondance. Mais aujourd’hui, avec le dérèglement climatique, les saisons ne sont plus aussi marquées. On trouve par exemple des ature ou des ina’a quasiment toute l’année.
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