Mini Heiva, un évènement onéreux pour préserver les traditions

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Le Mini Heiva de l’Intercontinental Tahiti fête cette année ses 41 ans. Depuis sa création cet évènement commercial a peu à peu gagné sa place parmi les grands rendez-vous des troupes de chant et danse du Heiva i Tahiti. Les organisateurs ont dû au fil du temps réajusté leurs coûts pour maintenir ce rendez-vous.

Publié le 26/07/2023 à 10:44 - Mise à jour le 26/07/2023 à 14:32

Le Mini Heiva de l’Intercontinental Tahiti fête cette année ses 41 ans. Depuis sa création cet évènement commercial a peu à peu gagné sa place parmi les grands rendez-vous des troupes de chant et danse du Heiva i Tahiti. Les organisateurs ont dû au fil du temps réajusté leurs coûts pour maintenir ce rendez-vous.

Zéro franc, c’était le montant des bénéfices du Mini Heiva, il y a quelques années encore. Le directeur adjoint de l’Intercontinental Tahiti évoquait même la barre symbolique des 10 000 Fcfp de bénéfices net atteint en 2014. « Le mini Heiva était devenu une opération très coûteuse et où on avait du mal à la rendre viable, explique le directeur général de l’établissement, Thierry Brovelli. On s’en est rendu compte très rapidement et donc on a fait en sorte que l’on puisse donner une viabilité financière sans quoi, à un moment ou à un autre, on aurait ou nous-même décidé, ou d’autres nous auraient fait décider d’arrêter le mini Heiva. (…) Aujourd’hui, on sait équilibrer. »

Le Mini Heiva représente également un coût non négligeable pour les troupes qui animeront les soirées. Surtout pour la reconfection des costumes végétaux. La troupe Tamarii Auti No Rurutu par exemple devra faire appel à la solidarité. « Heureusement qu’on a de la famille sur Tahiti, confie Vetea Toatiti, chorégraphe de la troupe Tamarii Auti no Rurutu (…) donc on va voir la famille pour nous fournir des végétaux. »

« Sur cette édition, on a choisi un thème avec des dieux, demi-dieux, et un code vestimentaire pour chaque soirée pour vraiment appuyer encore plus le thème, annonce Nédim Salignon, directeur adjoint de l’Intercontinental Tahiti. Côté cuisine, il y a aussi un peu de changement. Il y aura des échanges entre les cuisiniers et les clients avec des interactions de découpe et de cuisson devant la clientèle. »

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Plus d’interaction avec la clientèle qui, comme chaque année, pourra se faire prendre en photo avec Miss Tahiti et ses dauphines et la Miss Heiva.

Les convives devront tout de même débourser chacun 13 400 Fcfp.

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