Le vernissage a rameuté un tas d’amateurs, attirés par le thème. « J’ai été étonnée par le nombre de personnes présentes au vernissage. Il y avait un mélange de générations et beaucoup de bonne humeur ».
Signe du succès remportée par l’expo, des toiles ont trouvé preneurs dès le premier soir. « Les collectionneurs ne se trompent pas, avec un sujet comme celui-là, les œuvres sont vraiment intéressantes et les collectionneurs ont joué le jeu ».
Les œuvres exposées, en dehors de leur qualité graphiques, questionnent le chaland sur le fait nucléaire. Avec des techniques diverses sur des supports peu académiques, drums, planches de bois ou de surf, etc..
Les artistes ont laissé libre court à leur imagination et à leur humour. L’humour étant le seul moyen de traiter la bombe sans sombrer dans le pathétique.
Le fait est qu’en dehors d’artistes comme Andreas Dettloff, Jean-luc Bousquet et Tehina, qui ont toujours été à part dans le microcosme artistique locale, peu étaient à même de traiter le sujet. Il nécessite un coup de patte moderne et une vision décalé de l’art. Le style académique comme il en regorge sous nos cocotiers ne collant pas au thème.
La nouvelle génération, avec HTJ, Abuze, Chronos, Kanaky, Komsulo et THS de par leur style et leur dérision affichée, colle parfaitement au sujet. Vaiana Drollet ne s’est pas trompée en leur laissant carte blanche.