Paopao : le tableau « La fuite en Egypte » bien placé pour être restauré

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Le tableau « La fuite en Égypte » qui orne les murs de la chapelle Saint-Joseph à Paopao (Moorea) est en bonne voie de retrouver un nouvel éclat. L’œuvre figure sur la liste de la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français et d’Allianz France qui appellent les internautes à voter pour designer celles qui bénéficieront d’une aide à leur restauration. Et la peinture de la chapelle pointe en tête à quelques heures de la fin du scrutin.

Publié le 23/03/2025 à 8:18 - Mise à jour le 23/03/2025 à 8:37

Le tableau « La fuite en Égypte » qui orne les murs de la chapelle Saint-Joseph à Paopao (Moorea) est en bonne voie de retrouver un nouvel éclat. L’œuvre figure sur la liste de la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français et d’Allianz France qui appellent les internautes à voter pour designer celles qui bénéficieront d’une aide à leur restauration. Et la peinture de la chapelle pointe en tête à quelques heures de la fin du scrutin.

Ce samedi matin, « La fuite en Égypte » recueille 55 % des suffrages des internautes (2552 votes), contre 45 % (2047 votes) pour une tapisserie de Nouvelle-Calédonie intitulée Château Hagen. Deux œuvres sélectionnées dans la région « DROM-COM Océan Pacifique).

Le scrutin s’achèvera dans quelques heures (à minuit, heure de Paris), et le tableau de la chapelle Saint-Joseph est donc en bonne voie de finir en tête. 8 000 euros (environ 960 000 francs) sont promis aux œuvres lauréates pour aider à leur restauration.

Peinte par Peter Heyman en 1948, La Fuite en Égypte, « est un témoignage original de la rencontre entre l’art chrétien et la culture polynésienne. Cette œuvre représente la Sainte Famille fuyant vers l’Égypte, mais avec des visages de Polynésiens, ceux des paroissiens locaux », selon sa fiche de présentation.

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Mais le tableau est aujourd’hui en mauvais état, « menacée par l’action des termites et la dégradation du bois ».

« Bien que restaurée une première fois en 1998, l’œuvre nécessite aujourd’hui une intervention plus profonde pour stopper sa détérioration. Un traitement contre les termites et d’autres champignons est nécessaire, tout comme la consolidation des parties peintes. Une restauration professionnelle permettrait de préserver ce tableau unique, qui est à la fois un témoignage artistique et un symbole du patrimoine religieux de la Polynésie Française », écrit la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français.

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