Intitulé « Parau Ti’amā », ce premier festival se tiendra du 1er au 3 septembre. Le Pays souhaite ainsi créer un espace dédié à la promotion et à la valorisation des langues autochtones, parlées sur le territoire de la Polynésie française, en sensibilisant le public, toutes générations confondues, à leur fonction identitaire, sociale et culturelle.
Organisé sur trois jours, le festival se décline au travers de deux axes principaux :
- La valorisation des langues au sein du « village »
Tous les espaces de TFTN seront occupés par des artistes, artisans, intellectuels, linguistes, associations culturelles, etc. qui présenteront, à l’occasion d’une animation, d’un atelier ou d’une conférence, leurs savoirs et/ou savoir-faire dans une des langues polynésiennes de leur choix.
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Il s’agit ici du rassemblement de toutes formes d’expressions culturelles des îles composant la Polynésie où les langues en constitueraient le socle commun.
- L’incitation à l’écriture et à la lecture au travers du concours d’écriture et de lecture intitulé «‘Ārere »
Il s’agit d’encourager l’écriture autochtone dans un esprit de libération de la parole et de la pensée, d’inciter les locuteurs à s’exprimer sur différents modes (dire, écrire, jouer), de faire connaître et de diffuser les écritures nouvelles qui viennent enrichir le patrimoine littéraire polynésien.
Le concours, qui a vocation à se renouveler chaque année, est ouvert aux textes écrits dans une des langues autochtones de la Polynésie.
Pour la première édition, le thème choisi est « Pehepehe no tō ‘u fenua ».
Chaque texte fait l’objet d’une lecture publique durant le festival « Parau Ti’amā ».
Le concours récompense les meilleurs auteurs et les meilleurs orateurs. L’orateur et l’auteur peuvant être une même personne ou deux personnes différentes.