Les stages internationaux au Conservatoire de Polynésie comptent chaque année de plus en plus de participants. Cette année, plus de 100 danseuses et danseurs venus des quatre coins du globe ont fait le déplacement. La plupart sont à la tête de leurs propres écoles de danse.
« Je veux enseigner la tradition et la danse de façon précise pour mes élèves dans mon pays. C’est important de connaitre tous les pas du Ori Tahiti », confie Christina Garreton, professeure de danse de l’école Moerani Arioi au Chili.
Le stage international ne s’arrête pas qu’à l’apprentissage du Ori Tahiti. De plus en plus complet à mesure des années, il propose également des formations en percussions ou encore en himene.
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« C’était une volonté de notre direction et de l’équipe pédagogique de pouvoir les initier à un complément de ce qu’ils doivent connaitre au niveau de la culture. La danse, mais aussi tout ce qui va avec : les tu’aro, le orero et bien évidemment les himene », explique Mike Tessier, enseignant de chants polyphoniques au Conservatoire.
Ce stage est l’un des nombreux évènements culturels de ce mois de novembre. Le calendrier est en effet chargé. Une volonté des acteurs du Ori Tahiti.
« Ils vont au Hura Tapairu voir nos groupes locaux. Il y a aussi une nouvelle version du Hura Manihini où ils peuvent concourir entre eux. Et ils viennent se former au Conservatoire pour ce qui le souhaite », souligne Fabien Dinard, le directeur de l’établissement.
« Nous avons fait exprès de faire ces évènements ensemble pour qu’il y ait une émulation. C’est très important », ajoute celui-ci.
Au terme de leur formation, les élèves repartiront avec une attestation de présence. Six danseuses tenteront également de décrocher le prix international Kimetete.
Depuis la création du stage en 2009, il n’a été attribué qu’une seule fois…à une ressortissante américaine qui avait livré une prestation jugée exceptionnelle.