L’Association des éditeurs de Tahiti et des iles a lancé en mars un appel à candidatures pour des résidences d’écriture. 16 candidats se sont manifestés pour la résidence dédiée aux auteurs du Pacifique, hors Polynésie française, et 2 pour la résidence du fenua.
Et cette année, le jury a mis les femmes à l’honneur. C’est Hong My Phong qui remporte la résidence d’écriture polynésienne. L’an dernier, le jeune Mourareau, auteur de Méridien zero et Maeva Nulle part avait décroché la récompense.
Née à Papeete en 1976, Hong My Phong est une auteure française dans le genre policier. Ses parents sont agriculteurs et elle grandit dans la commune rurale de Papara.
Son premier roman, Femmes écorchées, paru en 2019, ayant pour thème la condition féminine de la femme polynésienne s’inspire des témoignages des femmes qu’elle reçoit dans son institut de beauté. En 2021, elle publie son deuxième roman Pater Familias dont le récit est caractérisé par des recherches minutieuses dans le domaine du trafic de drogue, et des témoignages de professionnels, consolidant sa place parmi les auteurs polynésiens.
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Les deux lauréates de la résidence d’écriture océanienne sont Isa Qala, autrice de Nouvelle-Calédonie, et Terisa Siagatonu, autrice des Samoa américaines.
Les résidences permettent aux auteur.rices lauréat.e.s de bénéficier de 2 mois, uniquement dédiés à leur projet d’écriture. Les résidences prévoient des possibilités de séjour dans 1 ou 2 îles de Polynésie française sur une durée de deux mois, dans des pensions de famille. Les lauréat.e.s profitent d’un cadre propice à l’avancée de leur projet d’écriture mais pas seulement. Ces séjours sont aussi l’occasion pour eux de participer à des rencontres et échanges sur le métier d’écrivain avec les scolaires et public des îles d’accueil.
Ces trois résidences se tiendront entre septembre et décembre 2024.