« C’est une expérience fabuleuse, vous savez, j’adore aller à la rencontre des gens et de leur cuisine, partout où je me rends, tout le monde dit qu’il faut passer du temps avec les locaux, et c’est justement ce qu’il se passe avec les pensions de famille. La cuisine est le meilleur atout. Personne ne peut dire le contraire.Ce que j’aime particulièrement dans les pensions, c’est qu’il y a des produits locaux dans tous les plats. »
Pour Mélinda Bodin, présidente de l’Association des Hôtels de famille de Tahiti et ses Iles, « L’authenticité passe également par cette cuisine. C’est à nous de faire en sorte aujourd’hui que cette cuisine soit le reflet de notre authenticité. Les Polynésiens vont peut ètre par ce biais retrouver des gestes oubliés de nos ancêtres. Et cela, c’est aussi important. »
Comme une carte postale colorée, la gastronomie polynésienne devient un outil marketing pour attirer les touristes. Robert Oliver compte aussi sortir de derrière les fourneaux pour aborder l’aspect économique des îles . Car sans les agriculteurs et les pêcheurs, pas de produits frais ni de recettes appétissantes à partager avec les clients des pensions.