« Au début c’était pour le fun, raconte-t-il. Après c’est venu tout seul, les clients ont commencé à venir et à payer leur tatouage… »
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Soutenu par sa compagne, Temanihi vit du tatouage depuis bientôt 2 ans. Il a d’ailleurs déjà eu l’occasion de tatouer en France.
Celui qui a tout appris sur le tas aime particulièrement les motifs traditionnels, japonais, les lettrages et les roses. Mais ce qui compte le plus pour lui, c’est le feeling avec le client.
« C’est un échange, il faut que ça passe. Si ça ne passe pas, ça ne passe pas », dit-il avant d’éclater de rire, mais « la plupart du temps ça passe », rassure-t-il.
Pour graver le nom de sa fille sur sa poitrine, Kenny a choisi ce dimanche matin, jour de clôture de l’événement, de faire confiance au plus jeune tatoueur du festival.
« Je voulais voir son potentiel, explique le jeune papa. Ça doit être un bon. Je lui ai dit que je voulais le prénom de ma fille, je lui ai donné quelques idées, après il dessine et on voit ensemble si le dessin est bon. »
Temanihi sait qu’il débute dans le métier et qu’il a encore beaucoup à apprendre. Mais son rêve reste de voyager à travers le monde grâce au tatouage, « tatouer partout et partager notre culture ».