L’essence de ce film poétique est un livre controversé de l’écrivain aborigène Bruce Pascoe, ‘Dark Emu’, paru en 2013, qui a déchaîné les passions en Australie autour des savoirs attribués au peuple premier de ce pays.
Autant admiré que traité « d’escroc » pour son livre soupçonné de revisiter l’Histoire, M. Pascoe témoigne dans ce film : « L’Australie vit une profonde transformation et j’ai été pris dans la bagarre ».
Un documentaire de Polynésie française sur les femmes transgenres en Polynésie française, ‘Fièr.e.s, la voix du Pacifique’, a obtenu le prix du public. Ce film réalisé par Raynald Merienne propose les témoignages de ces femmes a priori bien acceptées dans la culture polynésienne, mais qui racontent aussi leurs difficultés, entre violences parentales et prostitution.
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Le FIFO propose un regard sur les différentes cultures d’Océanie. Parmi les documentaires en compétition cette année, on retrouvait un autre film sur la transidentité néo-zélandaise. Mais aussi un documentaire sur la peur des sorcières en Papouasie-Nouvelle-Guinée, un sur l’histoire de l’indépendance du Vanuatu, ou encore un autre sur l’invisibilisation des femmes kanak.
Ce festival permet aussi aux diffuseurs, producteurs et réalisateurs océaniens de se rencontrer une fois par an. Il propose aussi au grand public des initiations aux techniques audiovisuelles, ainsi que des conférences sur les télévisions du Pacifique ou sur les thèmes abordés dans les documentaires, comme les revendications identitaires autochtones.