C’est la consécration pour Anthony Gaillard, Moana Van Der Maesen et Ruita Tehoiri. Tous trois ont été sélectionnés pour une « résidence d’artistes », à la Cité internationale des Arts de Paris, où ils ont posé leurs valises en septembre.
Une grande satisfaction pour le premier s’attèle depuis plusieurs mois à un projet basé sur l’impressionnisme. « C’est le résultat de deux mois de travail. J’ai réalisé 10 tableaux sur un thème bien spécifique. Donc c’est l’aboutissement de ce travail », explique Anthony Gaillard
Moana Van Der Maesen, lu, souhaite proposer un projet en lien avec la protection de l’environnement. L’objectif affiché est de trouver des solutions inspirantes pour la Polynésie de demain. Autodidacte, il intègre souvent des animaux et raconte les fonds sous-marins.
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« C’est une continuité de mon travail au fenua. La préservation de l’environnement, c’est le sujet principal de mon travail artistique. Il y a donc beaucoup d’animaux, notamment marins. Mon prénom Moana est en plus en très fort lien avec l’océan », sourit l’artiste.
Si la majorité d’entre eux connaît Paris, Ruita Tehoiri découvre pour sa part la capitale française, mais aussi le froid parisien. Une météo qui lui rappellerait presque son île de Tubuai. L’archipel des Australes où les baleines à bosse viennent donner naissance à leurs baleineaux. Et la baleine justement occupe une place importante dans son travail.
« Je ne dirai pas que c’est un animal totem, mais il fait partie de la vie d’un Polynésien », souligne-t-il, « on en croise en allant à la pêche. C’est un animal qui nous entoure et qui fait partie de nos vies ».
L’objectif du projet de la Cité des arts, porté depuis 2021 par le Pays, est de faire interagir les artistes locaux avec leurs pairs de l’étranger. Une belle opportunité pour ces chanceux qui percevront, durant leur séjour, un peu plus de 190 000 francs par mois.