Les « festivités » ont eu lieu sur le site de Vaiparaoa, à proximité du Musée de Tahiti et des îles, mais sans l’effervescence habituelle de l’événement. En effet, les athlètes des îles n’ont pas pu faire le déplacement. Et « le Heiva Tu’aro Ma’ohi, c’est avant tout le rassemblement avec les îles, sachant qu’on a plus de licenciés dans les îles qu’à Tahiti. Par exemple sur Tahiti on a 12 associations, et cette années dans les îles 17, donc une pensée forte pour nos amis des îles », confie Enoch Laughlin, le président de la Fédération des sports et jeux traditionnels.
Le public était également absent. Covid-19 oblige, la compétition s’est tenue à huis clos, dans le respect des mesures barrières, mais pour Enoch Laughlin, « on a la chance de pouvoir l’organiser. Bon nombre de manifestations culturelles et sportives sont annulées aujourd’hui. On nous a permis de le faire, c’est à nous aujourd’hui de respecter les consignes qui sont données. »
Pour cette fois, seules trois disciplines étaient représentées : le lancer de javelot, le lever de pierre et le grimper de cocotier. Concernant le décorticage de coco, une délégation de la Fédération des sports et jeux traditionnels devrait se déplacer sur Moorea et Taha’a dans les prochaines semaines afin de procéder aux compétitions. « Le coprah va se dérouler sur l’île de Moorea et sur Taha’a, puisque les autorités sanitaires préfèrent qu’on déplace 5 personnes sur Moorea, au lieu de faire venir une trentaine de licenciés sur Tahiti », précise Enoch.
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Il faut dire aussi que ce sont ces deux îles qui détiennent le plus grand nombre d’athlètes et de champions dans cette discipline si particulière.