Un musée du street art bientôt à Papeete

Publié le

Publié le 02/10/2016 à 13:34 - Mise à jour le 02/10/2016 à 13:34

Qu’ils soient Polynésiens, Français, Brésiliens, Australiens ou encore Italiens, les grapheurs du monde entier s’adonneront à leur passion durant dix jours. Disséminés un peu partout dans la capitale, ils ont débuté leurs fresques hier, dimanche. Mais cette édition 2016 du festival Ono’u ouvre aussi la possibilité de participer à la réalisation d’un musée du street art. 

Situé du côté de l’ancien musée de la Perle, près du centre Vaima, l’endroit abandonné depuis longtemps reprend vie grâce aux grapheurs. L’occasion de faire découvrir les techniques les plus avancées du street art et du graffiti. 

Pour la création de ce musée, les organisateurs ont entièrement rénové l’endroit sans le moindre financement public, uniquement des fonds privés. Chaque artiste a le droit à son espace. Des graffs ont déjà été réalisés, dont un sera animé par la projection d’images en 3D.

Cette année, le festival met en valeur un artiste Portugais, invité pour la première fois. Arthur Bordalo qui démonte des matériaux de récupération pour les remodeler et en faire de l’art urbain. Toutes ces oeuvres seront exposées dans le musée qui doit ouvrir ses portes ce samedi, jour de la soirée de clôture du festival.

Du côté des stars internationales du graffiti, on retrouve les Néo-Zélandais Askew et Phat 1 ou encore l’Américain Mast et le Français Seth et sa sublime fresque connue de tous, la vahine drapée d’un tifaifai. 

Points de rendez-vous pour les amateurs de graffs, le magasin Yune Tung, la gare maritime, le collège de Tipaerui, vers le lycée La Mennais  ou encore le marché de Papeete.

Programme de la soirée de clôture du festival, des DJs, des performances et animations, graffiti et street art en nocturne ce samedi de 20h à 23h30 au centre Vaima.  
 

Rédaction Web avec Maité Mai

Christiane Kirikava – Assistante au festival Ono’u 2016

Dernières news

Activer le son Couper le son