Situé du côté de l’ancien musée de la Perle, près du centre Vaima, l’endroit abandonné depuis longtemps reprend vie grâce aux grapheurs. L’occasion de faire découvrir les techniques les plus avancées du street art et du graffiti.
Pour la création de ce musée, les organisateurs ont entièrement rénové l’endroit sans le moindre financement public, uniquement des fonds privés. Chaque artiste a le droit à son espace. Des graffs ont déjà été réalisés, dont un sera animé par la projection d’images en 3D.
Cette année, le festival met en valeur un artiste Portugais, invité pour la première fois. Arthur Bordalo qui démonte des matériaux de récupération pour les remodeler et en faire de l’art urbain. Toutes ces oeuvres seront exposées dans le musée qui doit ouvrir ses portes ce samedi, jour de la soirée de clôture du festival.
Du côté des stars internationales du graffiti, on retrouve les Néo-Zélandais Askew et Phat 1 ou encore l’Américain Mast et le Français Seth et sa sublime fresque connue de tous, la vahine drapée d’un tifaifai.
Points de rendez-vous pour les amateurs de graffs, le magasin Yune Tung, la gare maritime, le collège de Tipaerui, vers le lycée La Mennais ou encore le marché de Papeete.
Programme de la soirée de clôture du festival, des DJs, des performances et animations, graffiti et street art en nocturne ce samedi de 20h à 23h30 au centre Vaima.
Christiane Kirikava – Assistante au festival Ono’u 2016