Une centaine de danseurs et musiciens répètent plusieurs fois par semaine dans la vallée de la Titaaviri. Objectif : faire raisonner la voix des Teva qui sont prêts à se faire entendre à To’ata. Parés de rouge et blanc, danseurs et musiciens s’entraînent chaque dimanche après-midi depuis plusieurs mois à la salle omnisports de Papeari.
Cette troupe est née en 2015 à l’initiative de la commune qui lui donne les moyens de défendre ses couleurs. Dans le public, le tavana qui vient encourager ses danseurs.
« On entend parler beaucoup des autres groupes qui sont défavorisés, à cause des plaintes pour nuisances sonores et de sites de danse non adaptés. Je leur ai fait comprendre qu’ils avaient beaucoup de chances de pouvoir répéter dans de bonnes conditions. », indique Alain Sangue, le maire délégué de Papeari.
A la tête de O’Teva : Brigitte et Rodrigue Ah Min. Les deux tamarii no Papeari ont brillé au sein de Heikura Nui et des Grands ballets. Aujourd’hui, ils transmettent leur savoir faire à une centaine de jeunes. Et ont ouvert la porte à toutes les bonnes volontés.
« Au départ, je n’étais pas partant pour cette aventure » déclare Rodrigue Ah Min, « Cela fait 20 ans que l’on ait plus monté sur la scène de To’ata pour faire le heiva. Mais le mana est revenu pour nous pousser vers To’ata. », explique t-il.
Partant du principe que la danse, s’adresse à tous et toutes, Brigitte Ah Min indique« Cette année, nous n’avons pas fait le tri au niveau des danseurs et danseuses. Car la danse, c’est pour tout le monde. Mais par contre, tout le monde doit être à sa place. »
Pour découvrir le thème choisi par O’Teva, rendez-vous le 8 juillet à To’ata. La troupe espère vous surprendre…