125 000 calendriers commandés cette année, c’est plus que les années précédentes. 95 % ont été commandés par des entreprises locales.
Fabrice Meier, directeur général de la STP Multipress qui imprime les calendriers, indique qu’il s’agit « essentiellement de calendriers cartonnés, ceux qu’on appelle des sous-mains. Bien sûr, ça dure les 12 mois de l’année donc le cartonné est grandement demandé aussi, avec des espaces pour écrire dessus« .
Les 95 employés de cette imprimerie se sont attelés à la tâche sans relâche depuis le mois de septembre. Un travail éprouvant, comme le confie Tuanui, employée de l’imprimerie : « on m’a dit que le client avait regardé dedans, et qu’il fallait refaire le papier. Montrant une imperfection d’impression, elle recommence sans broncher : ce n’est pas du tout joli de livrer comme ça!« , concède-t-elle.
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Le rachat de la société Polypress cette année explique l’augmentation du nombre de commandes. Les 35 anciens employés de Polypress, ont intégré l’équipe de la punaru’u.
« À Polypress, on apprennait sur le tas, avance Teena. Quand on a commencé à travailler à Polypress, on ne savait pas travailler tout ce qu’était une imprimerie. Moi-même, je suis contente de venir ici travailler, que ça soit à Polypress ou ici, c’est la même chose : tu as du travail« . En tout cas, M. Meier est « ravi » de ses équipes, qui ont relevé le challenge de la fusion d’entreprises.
Créée il y a 40 ans, STP Multipress continue de se diversifier. Elle propose depuis 6 ans des impressions sur textile : « C’est une période de l’année très importante, entre les calendriers, les cartes de vœux… , poursuit M. Meier. Il y a une grosse partie aussi qui se développe sur le textile, les t-shirts, les casquettes. Cela fait une 10aine d’année que le textile est en place ».
Début décembre, les livraisons ont démarré et vont se prolonger jusqu’à mi-janvier pour les retardataires.