A Maupiti, il veut planter 6000 arbres fruitiers

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La petite île de Maupiti se bouge pour développer son autonomie alimentaire. Et c’est grâce à un retraité que tout cela se concrétise. Temataru Tetuaura a débuté un projet de plantation au mois de février. Aujourd’hui et avec l’aide de jeunes en CAE, il possède plus de 6 000 pieds d'arbres fruitiers qui seront bientôt plantés sur l’île.

Publié le 10/07/2021 à 16:29 - Mise à jour le 10/07/2021 à 16:29

La petite île de Maupiti se bouge pour développer son autonomie alimentaire. Et c’est grâce à un retraité que tout cela se concrétise. Temataru Tetuaura a débuté un projet de plantation au mois de février. Aujourd’hui et avec l’aide de jeunes en CAE, il possède plus de 6 000 pieds d'arbres fruitiers qui seront bientôt plantés sur l’île.

Temataru est aujourd’hui à la retraite mais son énergie est toujours intacte et il a décidé de la mettre au service de son île, Maupiti. Sur un lopin de terre, il a mis en pot et marcotté plus de 6 000 pieds d’arbres fruitiers. Objectif : aller vers plus d’autonomie alimentaire.

« Nous avons utilisé des bouteilles en plastique pour faire germer les plantes car nous n’avons pas beaucoup de budget. Pareil pour notre serre : il n’y a que l’ombrière que nous avons réussi à acheter et après, on s’est débrouillé avec ces feuilles de palmier », explique Temataru.

Malgré des moyens restreints, l’homme bénéficie de l’aide de 4 jeunes en CAE. Ils souhaitent bientôt planter ces milliers de pieds tout autour de l’île. Le pari est lancé mais il faudrait encore plus de petites mains selon Temataru : « il me faudrait encore 4 CAE car ce n’est pas assez. Il faudrait un groupe pour s’occuper de la plantation, la récolte et le marcottage, et un autre groupe pour aller planter en bord de route ».

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Car son projet, commencé en début d’année, est de pouvoir anticiper des problèmes éventuels d’approvisionnements par bateau et, à termes, de ne plus dépendre de l’extérieur. Un engagement fort auquel ont adhéré les jeunes en CAE qui l’aident.

« Tout ce qu’on fait, c’est pour l’avenir de nos enfants. Avec tous ces problèmes qu’il y a en France, je pense qu’ils arriveront aussi un jour chez nous », s’inquiète l’un des jeunes.

Les pieds devraient être plantés à la mi-juillet autour de l’île mais aussi sur le motu, dans la cour de la nouvelle infirmerie, et à l’aéroport de Maupiti.

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