Bloqués dans leurs pays, les greffeurs chinois manquent à l’appel depuis deux ans. Une absence qui provoque une baisse importante de la production de perles de qualité. Dans un stand de bijoux au marché de Papeete, l’approvisionnement en perles a été divisé par deux. « Avant, on achetait jusqu’à 1 000 pièces, et là, on a en 500. Parfois, on arrivait à avoir des lots où la perle était à 250-300 Fcfp, là cela va de 500 à 1 000 Fcfp la perle » indique Heiani Riaria, vendeuse de bijoux en perles.
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Plus performante et moins chère, la main d’œuvre chinoise s’est forgée une réputation dans la greffe d’huîtres perlières. Une pratique, pourtant, où les Polynésiens excellent. Face à cette situation, la formation de greffeurs locaux est plus que nécessaire. « Il faut soutenir nos greffeurs locaux, et il faudrait créer des structures pour mieux les former et les accompagner » confie Fanny Yip, gérante de bijouterie
En 2020, on comptait 80 producteurs de moins qu’en 2018. Malgré ces chiffres, les professionnels de la perle gardent espoir.
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