Commerce extérieur : l’exportation de perles au ralenti au dernier trimestre 2024

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Au quatrième trimestre 2024, la Polynésie française voit la valeur de ses exportations locales chuter de 62 % par rapport à la même période en 2023, le marché de la perle de culture brute étant particulièrement baissier. Les importations civiles, elles, restent globalement stables.

Publié le 07/04/2025 à 11:24 - Mise à jour le 07/04/2025 à 11:24

Au quatrième trimestre 2024, la Polynésie française voit la valeur de ses exportations locales chuter de 62 % par rapport à la même période en 2023, le marché de la perle de culture brute étant particulièrement baissier. Les importations civiles, elles, restent globalement stables.

Selon les dernières données publiées par l’ISPF, sur la base des chiffres de la Direction des douanes, les exportations locales de la Polynésie française plongent de 62 % au quatrième trimestre 2024, comparé à la même période en 2023. En cumul depuis janvier, elles reculent de 47 %.

Le principal facteur de cette chute est le recul de l’exportation de perles de culture brutes, dont la valeur fléchit de 69 % et le volume de 49 % . Le prix moyen au gramme s’établit désormais à 700 F.CFP, en baisse de 39 % sur un an. En cumul annuel, ces exportations reculent de 59 % en valeur et 52 % en volume.

Sursaut de la vanille et du noni

Si la perle s’effondre, certains produits agricoles montrent une dynamique inverse. La vanille enregistre une hausse de 76 % en valeur et 50 % en volume au dernier trimestre, avec un prix au kilo grimpant à 59 000 francs. Le noni suit la même tendance : +64 % en valeur et +50 % en volume.

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D’autres produits comme l’huile de coprah progressent légèrement (+33 % en valeur, -21 % en volume), mais le monoï et la nacre chutent respectivement de 41 % et 26 % en valeur sur le trimestre.

Importations : contrastes selon les secteurs

Du côté des importations civiles, la situation est stable au quatrième trimestre comme sur l’ensemble de l’année. Toutefois, des disparités apparaissent. « La valeur des importations à destination des entreprises progresse de 6 % par rapport au quatrième trimestre 2023, entraînée par celle des biens d’équipement (+26 %) » , note l’ISPF. En revanche, les biens intermédiaires chutent de 12 % en valeur, mais progressent de 37 % en volume, grâce notamment aux achats de ciments hydrauliques, multipliés par 2,5 en valeur.

Les importations à destination des ménages reculent de 2 % en valeur et de 3 % en volume, tirées vers le bas par une chute de 30 % en valeur des produits automobiles.

L’énergie : baisse des prix, hausse des volumes

Les importations de produits pétroliers baissent de 14 % en valeur au quatrième trimestre, mais les volumes augmentent d’autant. Sur l’année, leur valeur progresse de 3 % et leur volume de 14 %. Le prix moyen au kilo est désormais d’environ 100 francs, soit une baisse de 24 % sur un an.

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