Crypto-monnaies : L’IEOM appelle les Polynésiens « à la plus grande vigilance »

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L’IEOM demande aux Polynésiens de faire preuve de « précautions » en matière d’investissements dans les cryptoactifs alors que ces derniers « suscitent de plus en plus d’intérêt dans les collectivités françaises du Pacifique ». L’Institut d’Émission d’Outre-mer souligne qu’ils ne sont pas une monnaie à proprement parler et que leurs cours sont « très volatiles ».

Publié le 08/01/2024 à 10:44 - Mise à jour le 30/01/2024 à 9:54

L’IEOM demande aux Polynésiens de faire preuve de « précautions » en matière d’investissements dans les cryptoactifs alors que ces derniers « suscitent de plus en plus d’intérêt dans les collectivités françaises du Pacifique ». L’Institut d’Émission d’Outre-mer souligne qu’ils ne sont pas une monnaie à proprement parler et que leurs cours sont « très volatiles ».

« Vous êtes détenteur/détentrice de crypto-actifs ou vous envisagez d’en acquérir, l’Institut d’émission d’Outre-Mer vous invite à la plus grande vigilance », indique celui-ci dans un communiqué.

L’IEOM souligne qu’ils ne sont « pas une monnaie » et ne « permettent pas de régler les achats du quotidien ». « Ils n’ont pas cours légal, c’est-à-dire que personne n’est tenu de les accepter en paiement », et leur « valeur est très volatile et ne peut pas être garantie ».

« Ils ne peuvent pas non plus constituer une réserve de valeur stable puisque tout investissement en crypto-actifs vous expose à un risque de perte en capital qui peut être très élevé. La monnaie des trois collectivités françaises du Pacifique est le franc Pacifique qui seul a cours légal. Assurez-vous que l’intermédiaire qui propose des produits ou services sur actifs numériques est autorisé à le faire », poursuit l’IEOM.

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Pour s’en assurer, l’Institut recommande de consulter « la liste des prestataires de services sur actifs numériques habilités par l’Autorité des Marchés Financiers » : « Dans cette liste, seuls les prestataires implantés en France ont le droit d’exercer leur activité dans les collectivités françaises du Pacifique. Ils sont identifiables par un numéro du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) français ».

L’IEOM indique, en outre, que l’Autorité des Marchés Financiers « recense également les sites à l’origine d’escroqueries liées aux crypto-actifs ». Des « listes noires » qui figurent sur le site de l’AMF.

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