De nouveaux ateliers relais bientôt à Faratea

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Le Sud de Tahiti continue son développement, notamment à Faratea. Au cours des dix dernières années, des hangars y ont été implantés et un projet de zone bio-marine a été lancé. Cette semaine, la première pierre des futurs ateliers relais a été posée. 8 locaux seront construits pour aider les porteurs de projets à lancer ou développer leurs entreprises à des frais réduits.

Publié le 31/10/2021 à 17:11 - Mise à jour le 31/10/2021 à 17:11

Le Sud de Tahiti continue son développement, notamment à Faratea. Au cours des dix dernières années, des hangars y ont été implantés et un projet de zone bio-marine a été lancé. Cette semaine, la première pierre des futurs ateliers relais a été posée. 8 locaux seront construits pour aider les porteurs de projets à lancer ou développer leurs entreprises à des frais réduits.

Il existe déjà 14 ateliers relais à Taravao. D’autres seront bientôt construits dans la zone industrielle de Faratea. Des ateliers qui « vont répondre à des objectifs spécifiques de jeunes entreprises, de petites et moyennes entreprises qui veulent se lancer soit dans la mécanique, soit dans l’agro-transformation. Mais on sait d’ores et déjà que lorsque ça sera terminé, ça sera occupé le plus rapidement possible », explique le président du Pays.

Il y a déjà 5 hangars sur ce site, en activité depuis 2012. La zone industrielle de Faratea qui jouxte celle de la zone bio-marine, s’inscrit comme lieu de développement stratégique de la Presqu’ile.

Pour dynamiser la zone, 8 nouveaux locaux de 77 à 219 m², répartis en deux pôles « Alimentaire » et « Mécanique », seront construits pour un montant global de 335 millions de Fcfp. Des locaux qui seront équipés de panneaux photovoltaïques et chauffe-eaux solaires pour réduire la facture énergétique des entreprises qui s’y installeront.

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Aperçu des futurs ateliers relais de Faratea (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

« Une chose est sûre : ce sont les jeunes entrepreneurs, les jeunes entreprises qui sont intéressés par la zone de Faratea. Et ces jeunes entreprises n’ont pas les moyens d’investir », constate Edouard Fritch. « Bien sûr, on leur offre le foncier mais ils n’ont pas les moyens de construire. Donc on va leur donner un peu plus que le foncier en échange d’un loyer modéré ».

Avec le développement de cette zone industrielle, le Pays veut désengorger la ville mais aussi relancer l’activité économique et l’emploi.

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