Equipé d’un amplificateur de bruits, Yannick a pour mission de détecter la moindre fuite. Et pour la trouver, il doit inspecter tous les points de raccords du réseau d’eau, des emplacements parfois inconfortables.
Ce savoir-faire, Yannick l’a acquis grâce au CVD. Un outil d’insertion ouvert aux jeunes diplômés sans expérience professionnelle significative. Pendant un an, il a suivi un stage au sein de l’entreprise. Il est maintenant en CDI, depuis 4 ans. Un dispositif qu’il reconnaît être efficace : « ça donne déjà un premier pas au sein de l’entreprise. Ça permet de se former, de gagner de l’expérience. Et si ça se passe bien, les employeurs après, ça leur permet d’avoir déjà quelqu’un qu’ils peuvent embaucher par la suite s’ils en ont l’opportunité ».
Pour l’entreprise, ce système de formation rémunéré par le Pays est gagnant-gagnant. Il permet une insertion professionnelle progressive et la constitution d’un vivier de jeunes formés. « Par année, nous pouvons accueillir 2 à 3 CVD, dans tous les domaines confondus, aussi bien dans les domaines techniques qu’administratifs. Et certains stagiaires CVD ont eu l’opportunité à la fin de leur stage d’obtenir un CDI dans l’entreprise », explique Audrey Sengues, chargée de formation professionnelle à la Polynésienne des eaux
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Ce dispositif est ouvert aux futurs cadres âgés de moins de 30 ans, de niveau bac+2 ou bac+3. Au terme de l’année de formation, un jeune sur deux signe un contrat avec l’entreprise qui l’accueille. En 2021, 370 CVD ont été attribués, contre 333 en 2020.