Le tourisme, principal contributeur à la croissance annuelle
Les arrivées touristiques se sont accélérées tout au long de l’année, depuis l’ouverture en avril 2022, pour totaliser sur le quatrième trimestre 12 % de touristes de plus qu’en 2019. Le regain d’intérêt pour la destination des marchés métropolitains et nord-américains compte pour beaucoup dans ces chiffres.
La reprise des rotations d’Air New Zealand au mois de juillet et l’arrivée d’Air Rarotonga en août, additionnées aux rotations de la compagnie locale internationale, permettent à la clientèle du Pacifique, inexistante l’année précédente, de revenir en Polynésie française et de retrouver peu à peu leur niveau de fréquentation d’avant-crise.
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Les séjours des touristes sont plus longs de 2 jours en moyenne, atteignant 17 jours en moyenne cette année contre 15 jours en 2019. Au global, le chiffre d’affaires des entreprises du secteur de l’hébergement et de la restauration progresse de 30 % sur le dernier trimestre 2022 par rapport à 2021.
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Les recettes à l’exportation progressent
Les recettes des exportations augmentent aussi, pour atteindre 3,6 milliards Fcfp. La valeur des exportations de perles brutes, dont le prix au gramme atteint 768 Fcfp, a progressé de 40% en 1 an. La hausse en valeur des exportations concerne également les produits de la mer (+ 8 %) et la vanille (+ 21 %).
Inflation historique
L’inflation des produits à l’importation atteint en moyenne 66 % pour les produits énergétiques, 23 % pour les produits alimentaires et 9 % pour les biens de consommation à l’attention des ménages. Pour certains produits comme la viande ou l’huile, les prix à l’importation dépassent de 60 % les valeurs de l’année précédente. Par exemple, le prix à l’importation du riz, qui est l’un des composants principaux de l’alimentation polynésienne, augmente de 17 %.
Cette forte inflation, concernant l’ensemble des produits consommés aussi bien au Fenua que dans le reste du monde, n’a plus été observée depuis le milieu des années 1980.
Le prix des énergies, qui était resté bas depuis 2015, connaît en 2022 une forte hausse, proche des niveaux de la précédente crise sur les produits pétroliers et explique l’autre partie de l’inflation.