Entre décembre 2023 et décembre 2024, la hausse des prix constatée par l’ISPF s’élève à 1,4 %. Une inflation « portée par la hausse des tarifs des assurances, des loyers et de la restauration », constate l’Institut.
L’augmentation des prix des « Autres biens et services » est en effet de + 6,4 % sur un an, en partie due à la hausse des tarifs des assurances.
« Le poste ‘Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles’ augmente » quant à lui « de 2,4 % sur douze mois glissants. Les tarifs des loyers réels d’habitation sont en majeure partie la cause de cette hausse : + 4,2 % entre décembre 2024 et décembre 2023 (contre + 5,0 % entre décembre 2023 et décembre 2022) », note l’ISPF, en soulignant que ledit poste « représente près de 8 % des dépenses de consommation des ménages polynésiens ».
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Les tarifs du poste « Hôtellerie, café, restauration » connaissent de leur côté « une hausse de 2,4 % sur un an avec les prix des services au sein des restaurants, snacks, roulottes et cafés qui continuent d’augmenter en 2024 de 3,1 % ».
Pour ce qui des produits alimentaires, qui représentent « plus d’un quart des dépenses des ménages polynésiens », leurs prix « ralentissent en 2024 (+ 0,2 % en 2024 contre + 0,6 % en 2023) ». Cette situation « s’explique par la baisse sur un an des tarifs des viandes (- 0,5 %), des produits de la mer (- 2,9 %), des huiles et graisses (- 1,3 %) ».
L’inflation est cependant compensée par « la baisse des prix des articles d’habillement et chaussures et des communications ».
Sur l’année, les variations de l’Indice des prix à la consommation restent d’ailleurs « minimes en comparaison avec les années précédentes ». Depuis 2021, la hausse cumulée des prix atteint en effet 12,2 %. Une situation qui impacte en priorité les ménages les plus modestes.
Si entre décembre 2023 et décembre de l’année suivant, les prix ont progressé de 1,4 % en Polynésie, ce n’est pas le cas ailleurs au niveau mondial, comme en France hexagonale, en Nouvelle-Zélande, en Australie ou aux États-Unis qui « voient leur taux d’inflation ralentir et atteindre leur plus bas niveau depuis 2021 ».
Ce ralentissement « s’explique principalement par celui des coûts de l’énergie (…) grâce à la diminution du prix moyen du pétrole (- 3 % par rapport à 2023), la baisse des tarifs du gaz en Europe (- 17 % par rapport à 2023) et la mise en place de mesures gouvernementales pour stabiliser les marchés et protéger le consommateur », analyse l’ISPF.
Le rapport complet de l’ISPF: