Le Terevau rentre dans sa troisième semaine d’arrêt. Une situation inédite depuis que la compagnie navigue entre Tahiti et Moorea. La panne qui concerne la partie basse du moteur a nécessité la venue d’un mécanicien d’Australie, habitué du navire puisqu’il vient à chaque carénage, en septembre.
Le Terevau emploie une quarantaine de personnes. Si les agents du navire sont en astreinte dans les guichets, et si la vente en ligne continue de se faire, d’autres salariés tels que les marins ou les membres d’équipage ont dû se mettre en repos forcé. « Nous n’avons pas le choix, c’est un souci mécanique, le navire ne peut pas naviguer » déplore la direction. Elle admet que la « situation est très fragile », mais reste néanmoins positive, malgré ses 1,5 à 2 million(s) de pertes quotidiennes : « On fera tout pour éviter les licenciements. Et on n’augmentera pas le prix des billets ».
La direction souhaite rencontrer urgemment le Pays afin de lui demander une aide financière pour le carburant qui pèse lourd sur la facture du Terevau : « On va demander au Pays de faire cet effort pour nous aider, même si c’est juste pour un court moment ». En effet, depuis la hausse du prix du carburant en 2022, le Terevau enregistre 60 millions de Fcfp en plus chaque année. Une augmentation qui concerne également d’autres navires qui relient Tahiti et Moorea : l’Aremiti 6 et l’Aremiti Ferry. Seul le Vaeara’i n’est pas concerné par cette hausse, car sa vitesse de croisière est moindre.
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La reprise des rotations du Terevau est prévue -pour le moment- au lundi 8 avril.