Rétrospective 2019 : la Polynésie consolide ses performances financières

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Tous les indicateurs économiques sont au vert en 2019. Dans ce contexte, l’investissement, le PIB, le secteur marchand, la création d’entreprise et l’emploi salarié sont tirés vers le haut. Une bonne santé qui permet au pays de garder son A3 décerné par l’agence de notation Moody’s. Retour sur les temps forts de l’économie.

Publié le 09/01/2020 à 9:48 - Mise à jour le 09/01/2020 à 10:03

Tous les indicateurs économiques sont au vert en 2019. Dans ce contexte, l’investissement, le PIB, le secteur marchand, la création d’entreprise et l’emploi salarié sont tirés vers le haut. Une bonne santé qui permet au pays de garder son A3 décerné par l’agence de notation Moody’s. Retour sur les temps forts de l’économie.

Comme 2017 et 2018, 2019 fut un bon cru pour l’économie du pays. Cette année lui a permis en effet de consolider ses performances financières. Assez pour conforter la confiance des investisseurs, mais aussi des ménages. En témoigne le PIB qui progresse de 2.5 points, tout comme l’emploi, en hausse de 3%.

Même trajectoire pour la première industrie du pays. Après un bond de 18% en 2018, le tourisme affiche une hausse de 13% en 2019. En parallèle, l’aéroport enregistre plus de 100 000 passagers supplémentaires en deux ans.

Quant aux entreprises nouvelles, elles grimpent elles aussi de 8%, bien que 9 entreprises sur 10 prennent une forme individuelle.

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Des signes encourageants pour l’agence de notation Moody’s, qui salue les efforts de gestion du Pays, et n’écarte pas un relèvement de la note si celui-ci maintient sa capacité d’emprunt et sa stabilité politique.

Seule ombre au tableau : la fragilité de la PSG (Protection sociale généralisée), dont la réforme se fait attendre. L’agence note toutefois la participation de l’Etat dans le financement de la protection sociale pour les prochaines années.

Enfin, 2019 a également été marquée par une recrudescence d’arnaques. A l’instar du groupe Sodiva, pour un montant de 65 millions de Fcfp, ou encore l’usine de Jus de fruits de Moorea. Dépouillée de 150 millions de Fcfp, l’entreprise a frisé le dépôt de bilan. Devant la multiplication des plaintes déposées à la DSP, l’IEOM avait dû tirer la sonnette d’alarme.

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