La banque en ligne, dont le siège est basé au Royaume-Uni a annoncé ce vendredi à ses clients du fenua qu’elle ne serait pas « en mesure d’offrir ses services » sur le territoire. « Vous pourrez continuer à utiliser Revolut si vous mettez à jour votre adresse de résidence dans l’application pour qu’elle soit dans un pays pris en charge dans les 14 prochains jours », précise le mail.
Mais gare à ceux qui s’inventeraient un nouveau lieu de résidence : « Il se peut que vous deviez également nous envoyer un justificatif de domicile pour passer notre processus de vérification ».
La France fait bien partie des pays dans lesquels Revolut opère… mais pas la Polynésie française. Interviewé l’an dernier à l’occasion d’un article sur les banques digitales, le directeur de l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) Fabrice Dufresne expliquait que « puisque la Polynésie française ne fait pas partie de l’Union européenne, dès lors qu’une banque quelle qu’elle soit souhaite intervenir en Polynésie française, elle doit nécessairement obtenir un agrément de l’Autorité de contrôle qui est l’Autorité de contrôle prudentielle et de résolution (ACPR) au niveau national. Elle ne peut pas faire comme Revolut qui utilise en fait un passeport européen. Le passeport financier européen ne peut pas être utilisé comme tel en Polynésie. Il y a une nécessité d’obtenir un agrément de l’ACPR« .
– PUBLICITE –
D’autres neo banques s’intéressent à la Polynésie. Wigl dont la dirigeante avait assisté au premier Polynesian Islands Crypto Summit, souhaiterait toujours s’implanter au fenua.