Taha’a veut relancer sa filière ostréicole

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Sur l'île de Taha’a, un projet ambitieux vise à redonner ses lettres de noblesse à l'huître locale. Mené par la Direction des Ressources Marines, en collaboration avec la Commune associée de Poutoru, il implique également les élèves de la Maison Familiale Rurale. Une opportunité pour ces jeunes d'enrichir leurs connaissances, mais aussi de se rapprocher d'une activité qui a marqué l'histoire de l’île.

Publié le 01/11/2024 à 16:21 - Mise à jour le 03/11/2024 à 16:06

Sur l'île de Taha’a, un projet ambitieux vise à redonner ses lettres de noblesse à l'huître locale. Mené par la Direction des Ressources Marines, en collaboration avec la Commune associée de Poutoru, il implique également les élèves de la Maison Familiale Rurale. Une opportunité pour ces jeunes d'enrichir leurs connaissances, mais aussi de se rapprocher d'une activité qui a marqué l'histoire de l’île.

Avec cette immersion dans le monde de la recherche ostréicole, les élèves de la Maison Familiale et Rurale de Taha’a sortent des sentiers battus. Une expérience qui renforce leurs compétences scolaires tout en leur apportant un savoir-faire pratique.

« Ils vont énormément apprendre, qu’il s’agisse des mathématiques, des mesures, mais aussi de l’histoire des huitres depuis nos ancêtres », indique Vairani Teriipaia Maeta, la directrice de la MFR.

Cette initiative, portée par les élus locaux, ambitionne de relance ce secteur qui, dans les années 1970, faisait la fierté de Taha’a. Et qui pourrait de nouveau être une source de revenus pour ses habitants.

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« Je pense que l’on peut relancer l’élevage d’huitres sur Taha’a. Mais il faut que ce soient de micro-projets qui puissent profiter aux petites familles qui habitent dans les baies », souligne le maire délégué de Poutoru, Joël Hahe.

Anéantie par le parasite Polydora websteri, l’activité avait complètement disparu. Mais les recherches menées par Romuald Macé, consultant en ostréiculture, sont porteuses d’un nouvel espoir. Grâce à ses travaux, les conditions sont désormais réunies pour une reprise plus sereine et durable de la filière.

« Pour l’instant, les tests sont très concluants », se félicite celui-ci, « aujourd’hui, on a ouvert des huitres avec les enfants pour voir leurs chairs. Elles venaient juste de libérer leurs œufs, donc c’est le moment où elles sont les plus maigres. Mais malgré ça, on est déjà à 15 % de remplissage (…) Une huitre de 20% en France, c’est le très haut de gamme ».

Après la vanille, l’ostréiculture pourrait ainsi devenir, ou redevenir, une filière porteuse pour l’économie de Taha’a.

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