37 maires du 48 communes sont aujourd’hui affiliées au Tapura Huiraatira et étaient présents. « Ces maires aujourd’hui qui nous ont rejoint, sont des maires qui deviennent des partenaires du pays. Ce sont des maires qui vont contribuer à la réflexion sur les programmes que nous allons mettre en place, et c’est l’objet de ce séminaire aujourd’hui » a déclaré Edouard Fritch.
« Nous avons créé des ateliers thématiques, avec des thèmes comme le social, l’emploi, et puis la relance économique. Et là, j’ai envie de les entendre. Car les effets du Covid se font ressentir jusque dans les îles. Par exemple, concernant la perliculture, depuis 5-6 mois, ils n’ont vendu aucune perle, puisque aujourd’hui il n’y a pas de contact avec les acheteurs. Il faut que l’on intègre ce fameux plan de relance qui va nous donner tout l’espoir pour la Polynésie de se redresser économiquement. Je veux que les maires des îles fassent aussi leur plan de relance. On va aujourd’hui triturer les idées. Je vais en intégrer naturellement dans le plan de relance » a ajouté le président du Tapura Huiraatira.
Le plan de relance sera présenté à l’Assemblée de Polynésie dans les deux prochaines semaines : « Ça sera à ce moment-là un plan de relance pour la Polynésie toute entière ». Un plan de relance qui comprendra plusieurs mesures précise le président du Pays : « À l’Assemblée déjà par exemple, nous avons pris pas mal de mesures fiscales pour alléger les charges des entreprises. Nous avons d’autres sujets plus sectoriels comme la pêche et la perliculture qui vont aussi arriver à l’Assemblée. Donc il y a différentes mesures qui sont prises à ce niveau-là. Et puis après il y a les entreprises, puisque ce sont elles qui sont porteuses de l’emploi. Ce n’est pas le gouvernement, ce ne sont pas les communes en tant que telles. Ce sont les entreprises qui créent de l’emploi, donc il faut être à leur écoute. Nous avons déjà quelques mesures pour venir stimuler le maintien de l’activité de l’entreprise donc derrière, le maintien de l’emploi. Mais ceci-dit, il faudra vraisemblablement les accompagner un certain temps parce que nous n’allons pas atteindre le régime de croisière avant un an. Donc il faut que dans ce délai le pays accompagne, il faut que nous soyons au chevet des ces entreprises, voir où nous devons intervenir pour que l’activité se maintienne et demain croisse ».
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En fin de journée, les cadres seront aussi appelés à désigner les candidats du Tapura Huiraatira aux organismes de coopération intercommunale (SPCPF, CGF, SIVMTG, Fenua Ma, etc) ainsi que pour les élections sénatoriales.