Grégoire Tumarae travaille à son compte depuis maintenant sept ans. À ce jour, il possède un champ de 1 200 plants de pastèques, dont il doit s’occuper tous les matins : « C’est très important. Tous les matins, je regarde si le pied de la pastèque n’est pas malade. Je nettoie les feuilles autour pour éviter que ça ne pourrisse ».
Sa plus grosse crainte vient du ciel, surtout lorsqu’il fait mauvais temps : trop d’eau dans les champs peut affecter les lianes, et les conséquences peuvent être désastreuses : « Quand il pleut trop, ça pourrit au niveau des pieds, et c’est pire quand les pastèques sont arrivées à maturité. Tu peux perdre en une semaine le travail de deux mois ».
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Le coût des graines est exorbitant : « Le prix est toujours resté à 200 Fcfp. Tout a augmenté alors que le prix de la pastèque est resté le même. Si tu as une grande surface, tu gagnes, mais si tu as une petite surface comme la mienne, c’est presque à perte. Mais bon, il faut bien manger… ».
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Huahine est aujourd’hui l’un des plus gros fournisseurs de pastèques de Polynésie, avec près de 900 tonnes par an.