À Makemo, il donne une nouvelle vie aux déchets métalliques

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Loin de tout, les ordures et déchets de la population de Makemo finissent au dépotoir communal. Chaque année, 5 à 10 tonnes de métaux y sont jetés. Tahi Teraiarua dit Blake, a décidé de faire du recyclage pour inciter les habitants de Makemo à consommer autrement. Il fait fondre tous types de métaux pour en faire des objets. Une pratique à ne pas reproduire et qui peut se révéler dangereuse, à la fois pour l'environnement et pour la santé.

Publié le 18/09/2021 à 10:32 - Mise à jour le 19/09/2021 à 11:47

Loin de tout, les ordures et déchets de la population de Makemo finissent au dépotoir communal. Chaque année, 5 à 10 tonnes de métaux y sont jetés. Tahi Teraiarua dit Blake, a décidé de faire du recyclage pour inciter les habitants de Makemo à consommer autrement. Il fait fondre tous types de métaux pour en faire des objets. Une pratique à ne pas reproduire et qui peut se révéler dangereuse, à la fois pour l'environnement et pour la santé.

Blake est l’ingénieur de l’île. C’est un bricoleur : il touche à tout et déborde d’idées. Le cuivre, l’aluminium, le zinc ou encore le fer : il fait fondre les métaux récupérés au dépotoir pour en faire des blocs. Ils sont ensuite vendus à une société sur Tahiti ou réutilisés sur place pour en faire des objets divers.

« Je réalise des pièces, des pièces cassées en aluminium. Je fais des moules, je coule, je réalise les mêmes pièces, le même modèle. Made in Makemo ! Le problème, c’est qu’avec la pollution qu’il y a ici, je suis obligé de chercher des trucs pour dire aux gens ‘il faut qu’on recycle tout ce qui est métal' », témoigne Blake.

Lire aussi : Décharge de Makemo, le ras-le-bol

Si l’intention de Blake est louable, cette pratique peut se révéler dangereuse à la fois pour l’environnement et la santé. Une forte exposition à l’aluminium peut avoir des conséquences sur le système nerveux et le tissu osseux entre autres.

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