Edit du 2 août : Dans un communiqué, le ministère de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines, a apporté plusieurs précisions quant à l’attribution des autorisations d’approche des mammifères marins.
Toute demande d’approche de mammifères marins en Polynésie se fait via le site Paraoa. Le traitement des pièces justificatives telles que le permis bateau, la licence d’exploitation ou encore les qualifications des prestataires, y est automatisé. « La DIREN se charge se centraliser toutes ces informations-là, et ensuite, en fonction de tous les éléments, elle va pouvoir donner une autorisation. Mais elle demande des avis, à la DPAM par exemple, pour la sécurité du bateau, un avis au service de la jeunesse sur le capitaine et son diplôme ou l’encadrant, et dès lors qu’il y a des avis défavorables, elle ne peut pas donner des autorisations » précise Jerry Birret, conseiller technique du ministère de la Culture, de l’Environnement et des Ressources marines.
Toute demande refusée peut être complétée. La DIREN accompagne les prestataires dans la finalisation de leur dossier, mais certains prestataires qui sont dans cette activité depuis de nombreuses années, ne comprennent pas pourquoi on leur refuse aujourd’hui cet agrément. « Au niveau de la DIREN, il n’y a pas un accompagnement pour les petits polynésiens. Aujourd’hui, c’est le parcours du combattant pour avoir cet agrément pour l’approche des baleines, déplore Mateata Ruta, porte-parole des prestataires de Moorea mécontents. Il y a des petits prestataires qui ne vivent que de ça. Et pour les centres de plongée qui eux, vivent de leur activité toute l’année, on leur donne l’agrément, et pas aux petits prestataires ? On est un peu dégoutés, car en tant qu’enfants de l’île, j’estime qu’on a le droit de l’avoir ».
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Pour tenter d’apaiser les esprits, la DIREN a organisé vendredi soir une réunion à Moorea avec les prestataires mécontents.