Les baleines à bosse sont au fenua et la saison de « whale watching » va bientôt démarrer. Cette année, la saison d’observation des baleines débutera le 1er aout et se déroulera jusqu’au 11 novembre. Mais, cette activité touristique exerce une pression sur les mammifères marins.
Chaque année, ces cétacés viennent mettre bas et se reposer dans nos eaux avant de repartir en Antarctique pour se nourrir. Les nouveau-nés consomment l’équivalent de 400 à 600 litres de lait par jour. Un besoin vital qui nécessite de ne pas être perturbé.
Afin de respecter leur tranquillité, des règles d’approche ont été mises en place. À chaque saison, les prestataires de « whale watching » doivent obtenir une dérogation pour exercer leur activité. Cette dérogation prend la forme d’un arrêté d’autorisation. Il édicte un certain nombre de clauses à respecter pour son détenteur, et notamment, pour un éventuel renouvellement, la remise du fanion de la saison précédente et la saisie de leurs observations (au fur et à mesure de la saison) dans l’Observatoire de Polynésie française.
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L’année dernière, 29 prestataires ont été autorisés sur l’île de Moorea soit « 1 prestataire tous les 2 km de côte ». Un chiffre conséquent. « À titre indicatif, l’île de la Réunion, qui compte 210 km de côtes, autorise en moyenne par saison 5 prestataires de whale watching. Mayotte et ses 185 km de côte compte également 5 prestataires en moyenne par saison. Pour ces deux îles, le nombre de prestataires est donc de 1 prestataire tous les 35 km de côte en moyenne »
Pour limiter la pression sur les cétacés, la Polynésie a décidé de maintenir le même nombre de prestataires autorisés qu’en 2022 sur les îles de Tahiti, Moorea et Bora Bora, « bien que ce nombre soit encore beaucoup trop conséquent », admettent les autorités.