En partant pêcher avec son neveu Hofman, Warren Penehata ne s’attendait certainement pas à une telle rencontre : « Au début, on était parti avec mon neveu pour faire de la chasse au mahi, vu qu’il y avait beaucoup de vent. On était remontés sur Tupai. Quand j’ai changé de cap pour aller vers Huahine, au niveau de l’aéroport de Bora-Bora, j’ai vu une grosse tache surfer la vague ». Il ralentit le bateau, se stabilise, et tout va alors très vite.
« À ce moment, j’ai flippé ! Je me suis dit, c’est peut-être des globicéphales (NDLR : dauphins océaniques de la famille des cétacés). Ils se sont retournés, j’ai vu les taches blanches et j’ai tout de suite compris que c’était des orques. C’était magnifique de les revoir ».
Warren a travaillé pour une entreprise de tours de baleine à Bora-Bora, et il avait même déjà plongé avec des orques. De son expérience, les orques ne sont pas agressives, même s’il avoue qu’il a senti une différence cette fois : « j’ai eu vraiment peur quand elle est passée sous le bateau, j’ai cru qu’elle allait carrément taper la coque ». Sur l’une des vidéos, on voit une femelle frôler le bateau. La présence d’un baleineau de quelques semaines n’y est peut être pas étrangère.
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Au final, Warren et Hoffman passeront plus d’une demi-heure avec les orques, avant de repartir et de tomber sur un autre groupe.
À SAVOIR
L’association Mata Tohora rappelle que les orques, bien que présentes toute l’année, sont rarement observées en Polynésie française. L’essentiel est de ne pas les stresser par des observations intrusives pour ne pas provoquer de blessures ou de blocages dans les récifs coralliens.
Pour cela, le code de l’Environnement indique de se tenir à 300 mètres de distance des animaux. Pour rappel, les orques attaquent surtout en milieu captif.