Une société du fenua s’est penchée sur la conception d’un nouveau produit pour relancer son activité : le masque en papier anti-projections conçu avec des encres à l’eau.
« Il a fallu développer des formes spécifiques, mettre au point une technique d’impression puis de confection pour les masques tissu, mais globalement, on voulait aussi rester dans notre métier et apporter une solution complémentaire à ce qui existe déjà, à ce qui a déjà été fait, notamment par les mama et les associations » explique Benoît Gerard, président du directoire de l’imprimerie STP Multipress.
L’idée s’inscrit dans l’éthique de l’entreprise qui détient depuis 2015 le label « Imprim’Vert ». Il récompense les imprimeries qui œuvrent à réduire leur impact sur l ‘environnement.
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Lire > Où jeter les masques pour limiter la pollution ? Que faire de ceux en tissu ?
Le masque en papier n’est pas homologué aux normes sanitaires et doit rester une solution alternative. Mais contrairement aux masques chirurgicaux non recyclables et dangereux pour l’environnement avec leur matière issu du plastique, le masque en papier est biodégradable. « Au final, si ce produit se retrouvait dans les lagons ou dans les vallées, il finirait par se dégrader lui-même au bout de quelques semaines voire quelques mois, et c’est un avantage que n’offre que le papier par rapport à toutes les autres solutions » précise Benoît Gerard.
En adaptant le procédé d’impression digitale sur le textile, l’imprimerie propose aussi des masques en tissu. Les élastiques ont été récupérés dans le stock des étiquettes bagages. Personnalisables, ces deux solutions alternatives peuvent aussi devenir des support de communication pour différentes enseignes.
Les premières commandes sont déjà passées car ces masques sont économiques en plus d’être éco-citoyens.