Le tourisme représente 15% de l’empreinte carbone annuelle du fenua

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Tahiti Tourisme a dévoilé les résultats de l'étude sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en 2019 en Polynésie française (hors transports internationaux), dans le cadre de la mise œuvre de sa stratégie Fāri’ira’a Manihini 2027.

Publié le 05/04/2024 à 16:36 - Mise à jour le 05/04/2024 à 16:40

Tahiti Tourisme a dévoilé les résultats de l'étude sur les émissions de gaz à effet de serre du secteur du tourisme en 2019 en Polynésie française (hors transports internationaux), dans le cadre de la mise œuvre de sa stratégie Fāri’ira’a Manihini 2027.

En 2022, Tahiti Tourisme affirmait sa volonté de devenir un leader du « slow tourisme » dans le monde, et d’être une vitrine du tourisme durable en Polynésie. Pour y parvenir, elle se donnait 5 ans afin de mettre en place sa nouvelle stratégie : Fari’ira’a Manihini 2027.

Dans le cadre de cette stratégie, elle a d’abord lancé une étude, réalisée par Pae Tai Pae Atua, la société française Intermezzo et le bureau d’étude Alter écho, afin de mesurer l’impact du tourisme sur les émissions de gaz à effet de serre annuelles en Polynésie française. Un recensement des données existantes et plusieurs entretiens ont été menés pour obtenir les conclusions de cette étude.

Cette étude permet d’identifier l’existant en termes de facteurs contribuant aux émissions carbones du secteur touristique polynésien sur une année de forte fréquentation touristique, l’année 2019.

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Résultat : le secteur du tourisme représente 15% des émissions totales de gaz à effet de serre de la Polynésie française, à l’année (vs. 11% des émissions totales en France et 8% des émissions totales dans le monde).

Le tourisme terrestre affiche une intensité carbone (émission par nuitée) 2 fois plus faible que les croisiéristes intra-polynésiens et 2,5 fois plus faible que les croisiéristes transpacifiques. Il représente également l’essentiel des nuitées touristiques et des émissions, mais le tourisme flottant affiche une intensité carbone (émissions par nuitée) plus forte, qui varie selon les types de navires.

L’hébergement terrestre est le premier secteur émetteur avec un peu plus d’un quart du total, suivi par les transports sur place (21% des émissions totales) dont les 3/4 des émissions sont liées aux vols domestiques.

Les hôtels émettent le plus de gaz à effet de serre, tant que les pensions et l’hébergement chez l’habitant sont les moins intensifs en carbone.

Avec un objectif de 280 000 touristes-croisiéristes en 2027, et avec un impact par touriste inchangé, les émissions associées augmenteraient de 13%. Pour tendre vers une diminution de cette empreinte carbone et promouvoir un tourisme durable et inclusif, cette étude devrait permettre à Tahiti Tourisme de mettre des actions en place.

Pour rappel, le secteur touristique représente 77 milliards de Fcfp de recettes en 2022.

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