En plus de 18 pays membres du Forum des Îles du Pacifique, étaient au tour de la table le Royaume-Uni, la France, l’Espagne, le Japon, la Chine, Cuba, l’Italie, les Philippines, l’Union européenne, la République de Corée, l’Allemagne, le Canada, l’Inde, l’Indonésie, la Turquie, la Thaïlande, les États Unis d’Amérique, le Chili et la Norvège.
Lire aussi > Les îles du Pacifique appellent à « prendre au sérieux » le changement climatique
L’objectif de la table ronde était de faire le point sur les derniers engagements et les actions des partenaires du dialogue du Forum en matière de changement climatique et de développer la prise de conscience et le sentiment d’urgence face à la crise du changement climatique à laquelle sont confrontées les nations insulaires du Pacifique.
Le Président Fritch a évoqué la contribution de la Polynésie française à l’Accord de Paris et a rappelé l’objectif du Pays de réduction de 50% de nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
– PUBLICITE –
Au nom des 18 membres du Forum des Îles du Pacifique, il est intervenu au sujet du lien entre le climat et les Océans et a lancé un appel à l’action adressé aux partenaires du dialogue du Forum dans ce domaine, avec notamment les points suivants :
– Soutenir l’examen des résultats du récent Dialogue Océan-Climat convoqué au début de ce mois de décembre pour éclairer les négociations à la COP 26, afin d’envisager l’élaboration d’un programme de travail sur les océans au sein de la Convention Cadres des Nations Unies pour le Changement Climatique ;
– Fournir un soutien financier pour améliorer la compréhension du lien entre l’océan et le climat dans le Pacifique ;
– Finaliser et approuver l’instrument de gouvernance de la biodiversité marine dans les zones au-delàs des juridictions nationales (BBNJ – Biodiversity Beyond National Juridiction) au sein de l’ONU ;
– Soutenir la pêche durable, notamment l’interdiction de la pêche à la senne et l’utilisation des dispositifs de concentrations de poissons dérivants dans tout le Pacifique ;
– Accompagner le développement de l’aquaculture dans le Pacifique afin de garantir la sécurité alimentaire pour tous ;
– Faciliter le développement d’une agriculture écologique afin d’éviter les pollutions chimiques qui détruisent et dégradent les ressources naturelles de notre océan.