Top départ pour une mission de reconnaissance de la biodiversité des hauteurs de Mangareva. Pour se faire, ce groupe de stagiaires est accompagné du botaniste Jean-François Butaud. Il faut observer, étudier, retranscrire sur papier… Une formation en plein air pour connaitre les richesses de l’île : « On a fait une journée en salle pour la théorie, et là on fait la pratique en visitant deux des trois endroits très intéressants pour les plantes sur Mangareva. Ce matin on était au paepae de uma avec le Koueriki endémique, le tarakoa endémique, et des falcatas à anneler, des barbadines à couper. Et maintenant on est sur les flancs du mont Mokoto, bientôt à 300 – 400m d’altitude. »
Objectif : limiter l’extension du pain des Caraïbes. Une plante envahissante qui à long terme va fermer le paysage, être à l’origine de la disparition d’une fougère indigène et enfin risque d’envahir une forêt naturelle protégée par le projet Rescue. Une formation importante donc mise en place par l’association coureurs des Gambier présidée par Alexis Crescence : « C’est important. C’est pour bien connaître la biodiversité de Mangareva. Les plantes, les arbres, ceux qui sont bons, les plantes endémiques. On en a 12. C’est apprendre à les repérer, apprendre à les protéger, apprendre la règlementation aussi au niveau de ces plantes. Connaître les plantes invasives, comment les éradiquer, comment les enlever. »
Une vingtaine de personnes ont répondu présents pour cette formation d’une durée de 10 jours financée par la direction de l’Environnement. Les élèves du collège de l’île sont également sensibilisés à la biodiversité des Gambier.
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