Après 10 années de recherches et de développement, la production aquacole a multiplié par 4 pour la crevette et le parahapehue. Le bénitier quant à lui rencontre un grand succès à l’export. L’aquaculture a le vent en poupe. Les infrastructures en place sont indispensables comme l’explique Georges Remoissenet, chargé des programmes aquacultures : « Les écloseries de production au centre aquacole de Vaia, un centre technique aquacole de recherche et de développement aussi à Vaia et bien sûr la zone bio-marine de Faratea qui est un outil puissant de développement, mais de développement durable avec notamment ces espèces d’aquaculture qu’on dit extractives c’est-à-dire qui vont utiliser le milieu naturel ou les eaux de process, c’est-à-dire les eaux de bassin, les eaux de rejet des bassins de crevettes par exemple et donc voilà tout l’intérêt de développer un nouveau type d’aquaculture ».
Les dernières nouveautés à l’étude : les huîtres de roche indigènes de Polynésie et le rori titi. Ce dernier fait l’objet d’études particulières pour des applications thérapeutiques et cosmétiques. « Ce qui est important c’est de pouvoir associer ces espèces pour pouvoir faire une aquaculture plus éco-responsable. Essayer, avec la même énergie, l’utilisation d’aliments et tout, de pouvoir non seulement produire les produits classiques, mais aussi des co-produits ce qui permet d’augmenter la rentabilité, et de diminuer l’emprunte carbone. »
La suite logique est la transformation. Les possibilités sont multiples. Guillaume Tixier Etudiant, y a travaillé sur des produits semi-finis : « Ce sont des produits qui peuvent être ensuite retransformés. C’est pour ça qu’on a travaillé sur le pahua, le fee, le pati, pour avoir un produit à fort potentiel gustatif qui ensuite peut facilement être travaillé ici à Tahiti. »
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Si l’aquaculture est onéreuse et nécessite un savoir-faire spécifique, elle pourrait être un moyen d’atteindre l’auto-suffisance alimentaire. Et surtout de créer des emplois.